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Le chômage ravage la vie de millions de personnes. Les employeurs prennent prétexte des changements rapides dans la production pour exiger la casse du Code du travail.
Câest un choix antisocial. Il est possible, en utilisant autrement les nouvelles technologies, dâaller vers la disparition du chômage et de la précarité en conciliant sécurité et mobilité. Je propose pour cela une sécurisation de lâentrée dans lâemploi et des parcours professionnels, à lâopposé de la précarisation. Il sâagit dâengager la construction dâun système de Sécurité dâemploi ou de formation. Achevé, il assurerait à chacun-e un bon emploi ou une bonne formation pour un meilleur emploi, avec une garantie de droits et de revenus relevés.
Une Conférence nationale suivie de conférences régionales se tiendra, avec la participation des syndicats, des associations, des élus, des représentants des entreprises, des institutions financières et des services publics, pour élaborer le projet de loi de sécurisation de lâemploi et de la formation.
Chaque année, la même démarche se renouvellera : des conférences nationales et régionales dresseront le bilan de la situation et fixeront des objectifs chiffrés.
Les taux et la durée dâindemnisation du chômage seront fortement revalorisés.
Tout-e salarié-e licencié-e pourra bénéficier dâun « congé de reclassement » amélioré. Une modulation des cotisations chômage des employeurs pénalisera ceux qui précarisent.
Un plan pluriannuel de résorption de lâemploi précaire sera mis en place dans le public comme dans le privé.
Le CNE et le « contrat senior » seront abrogés.
Le recours à lâintérim sera strictement réduit et les rémunérations des stagiaires protégées.
Les salariés et les comités dâentreprise pourront imposer des moratoires suspendant les décisions controversées pour faire des propositions alternatives .
Le CDI sera la norme dâemploi pour tous et il sera progressivement sécurisé.
Les lois Fillon seront abrogées et les lois Aubry réformées pour que les 35 heures, dans la perspective de lâabaissement ultérieur à 32 heures, soient un droit pour tous et créent des emplois.
Les primes et les indemnités de RTT seront intégrées dans les salaires.
LâANPE sera refondue avec son articulation à lâUNEDIC, à lâAFPA et à lâEducation nationale pour un grand service public et social de lâemploi-formation.