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Grenelle de l’environnement : pas d’écologie pour les lobbies

Les groupes de travail du Grenelle de l’environnement ont publié leurs travaux et formulé des propositions.

Pour l’essentiel, ces propositions qui émanent de la société civile vont dans le bon sens :

- réduire les émissions de gaz à effet de serre, économiser l’énergie,
- développer les transports collectifs, favoriser le transport ferroviaire,
- avoir un programme de rénovation thermique du bâti,
- encourager les énergies renouvelables,
- réduire la pollution chimique responsable de maladies graves,
- réduire drastiquement l’utilisation des pesticides,
- geler les cultures d’OGM en plein champ...

Le Parti communiste français approuve ces propositions.

Désormais, le gouvernement se trouve au pied du mur. Mettre en oeuvre ces orientations suppose deux choses :
- mettre en cause les lobbies financiers et industriels et réorienter le type de développement dans tous les domaines ;
- définir un nouveau type de développement qui ne soit pas soumis aux logiques d’intérêt à court terme mais à la réponse aux besoins humains et sociaux et au respect des écosystèmes.

Que l’on pense aux transports collectifs, à l’énergie, à l’habitat, à la préservation de la biodiversité, à l’éducation, à la santé, l’ensemble de ces domaines appelle une maîtrise publique et l’existence d’outils au service de cette maîtrise, c’est-à-dire les services publics.

La politique menée par le gouvernement Sarkozy, Fillon, Borloo va exactement en sens inverse. Très attentif aux exigences du MEDEF et des grands lobbies financiers et industriels, il privatise les services publics, instaure une fiscalité inégalitaire qui ne lui donne pas les moyens d’une intervention publique. Pire, il entend diminuer d’une manière drastique les moyens dans des secteurs aussi décisifs pour l’environnement que l’éducation, la santé et l’équipement, et projette de supprimer des centaines de gares de fret.

Le ministère de l’Ecologie et du Développement durable est lui-même frappé par les diminutions d’effectifs.

Comment dans ces conditions pourra-t-il répondre aux exigences qui s’expriment à travers les groupes de travail du Grenelle ? Les temps courts du profit prônés par les logiques libérales sont incompatibles avec les temps longs exigés par la préservation des écosystèmes et le développement durable et solidaire.

Les communistes veulent aboutir à la résolution de la crise écologique et travaillent en ce sens. Ils organisent les 16 et 17 novembre prochain un Forum qu’ils mettent à disposition de toutes les forces de gauche et des organisations écologistes pour élaborer ensemble les propositions alternatives et les ripostes qui s’avéreront nécessaires.

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