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Jean-Luc Mélenchon propose aux électeurs PS qui ne se retrouvent pas dans le vote Royal, de se rendre utiles en votant Buffet.

Lire dans l’Huma du 19 mars :

« Ce premier tour est profondément... imprévisible. Le pays est en état d’insurrection civique. » Ce n’est pas la première fois, dans la dernière période, que le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon fait part de son inquiétude. , dans une interview au journal Sud Ouest, il n’écarte pas la possibilité d’« un double 21 avril où droite et gauche traditionnelles seraient éliminées. » Car, selon lui, « les Français veulent tourner la page tant d’une politique libérale qu’ils haïssent que d’un système de partis et d’institutions qu’ils méprisent ». Dénonçant la banalisation par Nicolas Sarkozy du discours de l’extrême droite comme « une faute majeure », Jean-Luc Mélenchon s’en prend aussi au « libéralisme sous anesthésie générale » de François Bayrou. « Il s’est prononcé devant le MEDEF pour un super CPE, un contrat de travail à rupture « par consentement mutuel », relève-t-il avant de s’insurger : « Ce "consentement mutuel", ce n’est pas un divorce à l’amiable, c’est le droit de répudiation pour le patron ! » Face à ces dangers, le sénateur socialiste souhaiterait de son parti moins d’« agitation médiatique » et plus de « travail d’éducation et d’information populaire. » À la question : que dites-vous aux socialistes qui ne se retrouvent pas dans la candidature de Ségolène Royal ? Il répond : « J’en suis désolé », avant de poursuivre : « Pour la gauche, le pire serait qu’ils s’abstiennent. Qu’ils se rendent utiles en votant pour Marie-George Buffet. » Pour Jean-Luc Mélenchon, l’explosion de la gauche antilibérale « est une catastrophe ». Il estime qu’« en toute hypothèse, la nécessité d’une refondation générale de la gauche au lendemain de cette élection s’imposera. Tout le monde devra se remettre en question, ajoute-t-il. Le PS aussi, bien sûr. »