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6924 personnes régularisées au titre de la circulaire du 13 juin concernant les familles sans papiers avec enfants scolarisés. Câest un premier succès. Mais il reste 26 614 personnes déboutées ! Il faut y ajouter les jeunes majeurs scolarisés, les étudiants étrangers et les familles qui ne rentraient pas dans les critères de la circulaire et qui nâont donc pas déposé de dossier.
Ce sont des dizaines de milliers de parents dâenfants scolarisés que les préfectures, empressées de respecter les quotas dictés par le ministre de lâIntérieur, condamnent à vivre dans le désespoir et dans la terreur permanente de lâarrestation, papa et maman menottés, enfants et jeunes scolarisés aussi. Ce sont des milliers de jeunes majeurs scolarisés qui risquent lâexpulsion à tout moment. Ce sont des milliers dâétudiants privés de titre de séjour, interdits dâétudes et réduits à la clandestinité.
Depuis des mois, des enseignants, des parents dâélèves, des élèves même, des étudiants par dizaines de milliers manifestent, signent des pétitions, se rendent devant les préfectures pour dire leur colère contre une politique qui brise leurs vies, la vie de leurs élèves, de leurs copains, des copains de leurs enfants. Pour le citoyen, le « clandestin », le « sans papiers » avec lequel on tente de lâeffrayer pour avoir des voix, câest avant tout lâélève quâil a en classe, câest le copain de ses enfants, câest lâétudiant de la table voisine, câest le parent qui vient chercher ses enfants à lâécole. Ces enfants, ces parents, ces étudiants ont droit à une vie normale et à lâéducation. Ils doivent être régularisés.
Dans le Cher la mobilisation est forte. A Bourges, elle a permis dâempêcher lâexpulsion dâune étudiante malienne il y a quelques semaines. Les parrainages républicains, les pétitions, les interventions dâélus, les rassemblements permettent de sensibiliser la population. Ils peuvent être entendus par la Préfecture et aboutir à des régularisations. Continuons !
Pour exiger :
La régularisation des élèves, des étudiants sans papiers, de leurs familles.
Le respect des personnes dans les services de la préfecture.
Lâouverture à tous du droit à lâéducation.
à lâappel du RESF18