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"Un après-midi, on frappe à la porte"

C’est le titre d’un entretien qu’a accordé Ahmed Boudouani aux Inrockuptibles dans son édition n°544 du 2 mai 2006, depuis Alger où il réside depuis son explusion en octobre 2005, tandis que ses enfants sont toujours scolarisés à Bourges.

Ahmed Boudouani a été receuilli dans une mosquée et déclare y vivre comme un étranger, sans travail.

Extrait :

Je n’ai pas d’argent. Je vis dans une mosquée qui m’a recueilli. Je reste là et je ne parle à personne parce que je n’y arrive pas. Je suis comme un étranger ici. Je suis un homme de 54 ans qui veut retrouver ses enfants[...] Je ne travaille pas, je suis fatigué. Mes enfants téléphonent de temps en temps chez les uns ou les autres pour donner des nouvelles. Je n’arrive pas à parler avec eux. Si je leur parle, je pleure. Parfois j’entends leurs voix.

A lire également sur ce site à propos de l’expulsion de Monsieur Boudouani.

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