Après les annonces faites par la direction de l’entreprise et le gouvernement concernant l’avenir de Giat-industries, la section de Bourges du PCF et les élus communistes et apparentés de Bourges et son bassin d’emplois tiennent tout d’abord à affirmer leur solidarité avec les salariés qui se mobilisent contre le plan présenté.

Leur combat est juste, il appelle le soutien le plus large des Berruyères et des Berruyers. Comme le demandent tous les représentants des salariés il faut retirer le plan Vigneron et mettre en place un moratoire permettant de travailler à un projet alternatif.

En effet, la situation nouvellement créée par le conflit en Irak et l’attitude unilatérale des Etats-Unis renforcent la nécessité de reconsidérer la question d’une politique autonome de la France et de l’Europe en matière de Sécurité et de Défense, ce qui suppose une industrie d’armement en capacité d’assurer notre indépendance.

En prenant la responsabilité d’asséner le coup de grâce à Giat-industries, le gouvernement, soutenu ici par Messieurs Lepeltier, Fromion, Vinçon et consorts, considère les armes comme une marchandise et choisit de se coucher devant les lois du marché capitaliste.

Ce faisant, il choisit aussi de porter un nouveau coup à l’emploi à Bourges et dans le Cher. Décidément, avec la droite, Bourges et le Cher n’ont rien de bon à attendre en matière de développement et d’emplois.

Bourges le 8 avril 2003.