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Serge Lepeltier élu de justesse Président de l’agglomération de Bourges
2 décembre 2002








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Réunis 30 novembre, les conseillers de la communauté d’agglomération de Bourges, avaient à élire leur Président ainsi que les douze vice-présidents qui composeront avec lui le bureau de l’agglomération.

Une droite divisée, un Président contesté

Deux candidats au poste de Président s’affrontaient au premier tour. Serge Lepeltier (UMP), sénateur-maire de Bourges et Maxime Camuzat (PCF), Maire et Conseiller général de Saint-Germain du Puy, seul candidat de gauche. A l’issue du scrutin, Serge Lepeltier obtient tout juste la majorité absolue, à une voix près, grâce à deux bulletins nuls. Second, Alain Tanton (UDF), premier adjoint de Bourges et candidat non déclaré à la présidence, catalyse sur son nom 18 voix. Maxime Camuzat obtient 13 voix, le maire de la Chapelle Saint-Ursin et celui de Plaimpied chacun 1 voix. La droite apparaît donc divisée. Ce résultat est finalement logique : il sanctionne la manière désastreuse dont ce dossier a été géré par le Maire de Bourges. Devenu Président de l’agglomération (en plus de ses mandats de maire et de sénateur, sans compter ses fonctions au sein de l’UMP), Serge Lepeltier sort de ce scrutin fragilisé, puisqu’il n’a recueilli que la moitié des suffrages des présents.

Deux bulletins nuls qui tombent à pic pour Serge Lepeltier

Le nouveau président de l’agglomération ne doit finalement son élection au premier tour, qu’aux deux votes nuls trouvés dans l’urne. Ces deux bulletins ont fait tomber la majorité absolue à 35 voix. Ces deux bulletins sont ceux de Yann Galut et de Laurence Estève. Seuls élus de l’agglomération encartés au PS, ils avaient annoncé la couleur, dans une conférence de presse tenue en fin de semaine. Déclarant ne pas vouloir cautionner une élection « jouée d’avance », ils ont donc décidé avec l’appui d’Irène Félix et de Jean-Pierre Saulnier, de ne pas soutenir la candidature de Maxime Camuzat, ajoutant même dans la Nouvelle république, que le PCF se déshonorait de présenter un candidat. Disons le nettement : cette attitude a permis à Serge Lepeltier de passer au premier tour, comme le souligne la presse locale. Ce comportement peut apparaître curieux, si l’on se rappelle que la gauche à Bourges a bataillé pour être représentée dans le conseil communautaire, sans se faire d’illusion sur la majorité qui s’y dégagerait, mais avec l’exigence que toutes les sensibilités soient représentées (notamment celle des 45% d’électeurs qui ont voté à gauche aux municipales à Bourges). Il est regrettable que le PS se soit couché devant la droite, et se drape dans un discours renvoyant tout le monde dos à dos ; un discours que ne désavouerait pas un élu de Lutte ouvrière. Le peuple de gauche jugera qui s’est au final déshonoré : ceux qui ont voulu faire entendre la gauche dans ce scrutin, ou ceux qui ont favorisé l’élection dès le 1er tour du candidat de l’UMP.