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Mes aïeux, quels vux !
3 janvier 2005
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LES BRéVES
26 janvier
19 janvier
21 décembre
12 décembre
23 octobre
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Première cérémonie des vux pour Roland Chamiot (UMP) en tant que Maire de Bourges. Passons sur une élocution plus quâhésitante (il faut dire que le premier édile de la ville a avoué avoir des problèmes de lunettes lui empêchant de lire un discours maintes fois remanié pourtant), sur la prononciation du mot « autochtone » (où toutes les lettres furent prononcées) pour désigner, non pas les Berruyers mais les habitants dâAsie du Sud, et revenons plus sérieusement aux vux prononcés pour Bourges. Le successeur de Serge Lepeltier (qui fut moult fois remercié) sâest lancé dans une longue litanie égrenant les réalisations de lâannée 2004. Tous les domaines furent passés en revue : action culturelle (avec la biennale dâart contemporain), sport et loisirs (la patinoire), enfance (avec lâinauguration de la crèche rue Jean-Jacques Rousseau, dont le maire nâétait plus très sûr du nom), voierie (qui fut reconnu comme un axe prioritaire de la politique municipale depuis 1995 !),... . Pas un mot sur les sujets qui fâchent comme le FCB (mais le maire lâa bien dit au dernier conseil municipal, ça nâintéresse pas les Berruyers). Rien sur le CREPS inauguré cette année (qualifié en coulisse par un maire adjoint de « belle réalisation, mais dans laquelle la municipalité nâa rien à voir » - quel aveu !). Pas grand-chose sur la situation économique berruyère, ni sur lâaction sociale de la municipalité. Dans cette longue mais néanmoins lacunaire énumération, Roland Chamiot en a presque oublié le Plan de renouvellement urbain, fierté de la municipalité. Le projet fut quand même évoqué à la fin de lâallocution ! Un projet qui, selon le maire, rencontre lâassentiment des habitants des quartiers concernés (dont bien peu étaient présents ce soir là), reconnaissant toutefois quâils étaient attachés à leur quartier. Un projet qui aux dires du Maire, va transformer la ville, rendre les quartiers Nord, de lâAéroport et dâAvaricum méconnaissables et « mettre fin aux incivilités ». En disant cela, on se demande bien qui Roland Chamiot cherchait à rassurer ! Si le ministre présent eut plus dâune fois lâoccasion de regarder la pointe de ses mocassins noirs, il aura été satisfait de voir que la maison était si bien gardée. |
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