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Tromperies
30 avril 2005
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LES BRéVES
1er mai
28 avril
16 avril
13 avril
6 avril
THEMES ABORDES :
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Les partisans de la Constitution européenne, très actifs ces derniers temps, le disent sur tous les tons : un Non français ferait basculer lâEurope dans le chaos. Et les grands médias de faire monter Le Pen ou De Villiers, pour faire basculer les indécis dans le camp du Oui ; des indécis inquiets de lâavenir libéral que promet cette constitution mais ne voulant pas mêler leur voix à celles chauvines voire xénophobes, et anti-turques, du MPF ou du FN. La dramatisation outrancière semble marcher. Le Oui remonte dans les sondages, sur ces bases là. On ressort dans la campagne du Oui, les hérauts de cette Europe libérale pourtant refusée à gauche : Jospin, droit dans les mêmes bottes qui lâont fait perdre en 2002, le Jospin de Vilvoorde, fataliste devant les lois de lâéconomie libérale (sur le thème « le politique ne peut pas tout »). Simone Veil et Jacques Delors, artisans par le passé dâune construction européenne si peu respectueuse des droits sociaux. En une semaine, toute la génération Giscard a déboulé dans les média. Jacques Delors, sur le message radio promouvant le Nouvel Obs de cette semaine dont il est lâinvité principal, déclare vouloir pourfendre « les mensonges » des partisans du NON à la Constitution. Câest vrai, quâen mensonge, il sây connaît, lui qui promettait après Maastricht, la construction de lâEurope sociale. Mensonge quâillustre cette déclaration de sa fille en 1992, quelques jours avant le référendum sur Maastricht : " Câest peut-être sur lâEurope sociale quâon entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de lâEurope sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les inquiets sur ces contrevérités. [...] Comment peut-on dire que lâEurope sera moins sociale demain quâaujourdâhui ? Alors que ce sera plus dâemplois, plus de protection sociale et moins dâexclusion. " Martine Aubry 12 septembre 1992, Béthune Si elle nâétait pas datée, cette déclaration pourrait tenir dans la bouche dâun partisan dâun Oui aujourdâhui. Alors qui ment ? Ou qui se trompe ? Le baron Seillière qui soutient cette constitution avec tout le MEDEF (très discret dans la campagne) ou François Hollande qui voit en elle la promesse dâune Europe sociale ? |
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