Nous nous associons à l’émotion des victimes et de leurs familles. Nous n’oublions pas, et nous n’oublierons jamais, que cet homme a été jugé et incarcéré pour complicité de crimes contre l’humanité, en raison du rôle qu’il a joué dans la déportation de juifs sous l’occupation. Nous n’oublions pas, et nous n’oublierons jamais, que cet homme fut préfet de Paris lors de la sanglante répression de la manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961, lors de laquelle des centaines d’hommes ont été tués, jetés à la Seine par les forces de l’ordre. Nous sommes choqués à l’idée que cet effroyable personnage ne purgera pas sa peine. Nous sommes de ceux, comme des centaines de milliers de jeunes, qui ne veulent rien oublier de ces épisodes tragiques de notre histoire, qui refusent que notre société devienne amnésique. C’est aussi ce travail de mémoire qui nous a poussé dans la rue le 21 avril dernier et les jours qui ont suivi, pour faire barrage à Le Pen.

Mouvement Jeunes Communistes