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Logement
20 octobre 2002
Lors du dernier Conseil municipal, les élus de lâopposition ont refusé de voter le maintien dâune garantie dâemprunt de la ville pour son office HLM. Il sâagissait de maintenir cette garantie pour des emprunts sur des bâtiments rue Alfred de Musset qui vont être détruits et que lâOPHLM est incapable de rembourser. Quel aveu dâune situation largement détériorée !
A cette occasion les élus de lâopposition ont rappelé que :
Des aides importantes de lâÉtat existaient pour ce type dâopération mais quâelles étaient gelées pour 2002 par le gouvernement de droite et quâelles risquaient de diminuer pour 2003.
Ils contestaient le choix de démolir les bâtiments de la rue Alfred de Musset (rénovés en 1994) alors que certains bâtiments du même quartier resteraient debout bien quâils nâaient jamais vu la moindre réhabilitation !
Lorsque des démolitions sont faîtes, des programmes de reconstructions doivent exister. Or aucun projet, ni plan dâensemble nâest connu.
La vacance des logements à lâOPHLM crève le plafond (+ de 1000 logements sont vacants).
Les loyers ont été largement augmentés depuis 1996 et atteignent aujourdâhui les plafonds.
Lâentretien, les services aux locataires se sont détériorés.
La mise en place dâun gardien pour 100 logements (prévue par la loi Gayssot de 2001) nâest toujours pas appliquée à Bourges.
Les logements libérés dans un des bâtiments du quartier Avaricum ne sont plus reloués ce qui augure mal du maintien du logement social dans le centre ville.
La transformation de lâOPHLM en OPAC, loin de résoudre quelque problème que ce soit, allait aboutir à une réduction du service public et permettre de nouvelles augmentations de loyer.Les élus dâopposition, nâétant pas membre du conseil dâadministration de lâOPHLM (que la Maire veut gérer seul dans lâopacité) ils ont demandé à ce quâun point de situation soit mis à lâordre du jour du Conseil municipal du 25 octobre.