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Répression de la manifestation du 10 juin place de la Concorde : témoignage d’Aline Pailler, journaliste
12 juin 2003




LA PRESSE MENT, J’Y ÉTAIS ! ! !

VERS 18H30, PLACE DE LA CONCORDE LES MANIFESTANTS CONTINUAIENT D’ARRIVER (SUD SANTÉ CGT RENAULT, PEUGEOT, ENSEIGNANTS, INTERMITTENTS....) ; LE PONT QUI

MÈNE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE ÉTAIT BLOQUÉ ENTIÈREMENT PAR DES CARS DE CRS+ DES GRILLES. LA FOULE GROSSISSAIT SUR LA PLACE QUI SE REMPLISSSAIT. LES CRS ONT COMMENCÉ À TIRER DES GRENADES LACRYMOGÈNES ET LES MANISFESTANTS RECULAIENT PUIS REPRENAIENT POSITION DEVANT LES GRILLES. PUIS AU BOUT DE 30MN ENVIRON ALORS QUE LA PLACE ÉTAIT NOIRE DE MONDE (ET NON PAS DE QUELQUES "PROVOCATEURS COMME LE DIT LA PRESSE ! !) ILS ONT LANCÉ DE

TELLES QUANTITÉS DE LACRYMO QUE BEAUCOUP ONT RECULÉ VERS LES MÉTROS OU LES RUES ADJACENTES. UN GROUPE DE 400 PERSONNES ENVIRON À ÉTÉ POURSUIVIE PAR LES CRS LES REPOUSSANT VERS LA MADELEINE ET OPÉRA ; LÀ ILS SE SONT MIS SUR LES MARCHES DE L’OPÉRA DE PARIS . LES CRS ONT ENCOORE CHARGÉ ET LES MANIFESTANTS SE SONT RÉFUGIÉS DANS L’OPÉRA. LES CRS ONT FINI PAR LES DÉLOGER À COUP DE MATRAQUE BLÉSSANT AU PASSAGE DES SPECTATEURS QU’ILS ÉVACUAIENT PAR L’ARRIÈRE DE L’OPÉRA. ILS ONT ARRÊTÉ ENTRE 42 ET 47 MANIFESTANTS QUI SONT À CETTE HEURE DANS LES LOCAUX DE LA

POLICE DANS LE 17ÈME ARRONDISSEMENT. LES ENSEIGNANTS RÉUNIS VERS 20H 30 À LA BOURSE DU TRAVAIL EN AG ONT ÉTÉ ALERTÉS DE CES ARRESTATIONS ET SONT VENUS PORTER MAIN FORTE. LÀ ILS ONT ÉTÉ PRIS EN SANDWICHT RUE DE LA PAIX PAR DEUX CORDONS DE CRS. NOUS ÉTIONS DES CENTAINES SUR LA PLACE DE L’OPÉRA À DEMANDER QUE L’ON RELACHE LES MANIFESTANTS. LA POLICE A LAISSÉ LES GENS SE DISPERSER VERS 23H15 ; TOUT CELA N’ÉTAIT PAS LE FAIT DE "JEUNES ANARCHISTES, OU DE JEUNES EXTRÉMISTES". LES MANIFESTANTS DE TOUT AGE ET DE TOUTE PROFESSION ÉTAIENT CHOQUÉS.

À DEMAIN, NOUS SOMMES ÉPUISÉS, MAIS DÉTERMINÉS.

NE NOUS LAISSONS PAS DIVISER PAR LES RÉCIT DE LA PRESSE

ALINE PAILLER







>temoignage de Salaheddine (PCF 5e) 28 juin 2003

Je suis completement daccors avec toi, moi aussi j’y était et ca c’est exactement passé comme tu le dis. La presse dit ce que le gouvernement veut montrer. Ils ont peur de la guerre civile. Si moi j’y étais c’est pour le sauvetage des retraites et pour montrer à la population que la france ne va pas bien. Nous ne sommes pas dans un état libre puisqu’il y a du censurage ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Che Mouzdef

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