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voeux de Jean-Claude SANDRIER, Député du Cher
Des voeux dâespoir et de résistance
26 janvier 2005
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A chacune et chacun dâentre vous je souhaite une bonne année 2005. Des vux de santé bien sûr mais aussi des vux pour lemploi, le recul de la misère, de la détresse, pour une répartition plus juste des richesses en France et dans le monde. Mais pour ne pas que ces vux soient toujours comme un rituel, pour que ces vux entrent dans la vie, jâai voulu reprendre cette année dans ma carte adressée à chacun, cette phrase de Jean Jaurès qui illustre parfaitement mon engagement de communiste et le justifie : “Je porte dans mon cur un rêve de fraternité et de justice je veux travailler jusquâau bout à le réaliser.” Et, si chacun sâen inspire jâai la conviction que le progrès social, la justice auxquels nous aspirons, passeront de vu à la réalité. Il est difficile de ne pas évoquer à nouveau lâimmense catastrophe que le monde vient de vivre. Elle inspire, au-delà de la tristesse et de la douleur, de multiples réflexions. Je me limiterai à une seule. Plus de 150 000 personnes sont mortes dont 60 000 enfants, brisant ou anéantissant des familles. Et bien savez-vous que chaque jour, 30 000 enfants dans le monde meurent de faim. Cela représente tous les 2 jours lâéquivalent du raz de marée de lâAsie du Sud. Ce que lâon sait aussi -Câest lâONU qui nous lâindique- câest que nourrir, vêtir, soigner et permettre une instruction primaire à ces enfants, cela coûterait 80 milliards de dollars par an. Or, lâargent existe pour cela :
Comme le disait si justement Coluche “On nâa pas le droit de dire que lâon ne peut pas ! .” Câest vrai dans le monde, câest à plus forte raison vrai en France où agir contre la pauvreté devient -dâaprès un sondage CSA/lâHumanité- avec le chômage et la santé la priorité pour les Français. Ceci mâamène à évoquer la situation dans notre pays. Pour une fois je serai bref sur le sujet car où que jâaille et pour une écrasante majorité de personnes il y a une immense inquiétude sur lâavenir liée à une condamnation très claire de la politique du gouvernement. (Voir note du Préfet « Les Français ne croient plus à rien... pas écoutés ») Nous vivons la plus grande régression sociale depuis 60 ans dans notre pays. Nous assistons à une formidable entreprise de casse sociale sous les encouragements de ce personnage sorti tout droit de la noblesse arrogante du XVIIIème siècle : le Baron Ernest-Antoine Seillière de la Borde. Ainsi après le recul sur les retraites, celui sur la sécurité sociale et la santé, celui sur les services publics, voilà celui sur les 35 heures avec pour objectif, comme lâont déjà mis en uvre de nombreuses entreprises, de travailler plus sans augmenter les salaires et en tout cas en baissant le salaire horaire ; Ceci en sâappuyant sur lâodieux et inadmissible chantage aux délocalisations. Et il faut saluer la grande manifestation prévue par tous les syndicats pour sâopposer à ce nouveau recul social et économique et lui assurer un grand succés. Dans le même temps le pouvoir dâachat du salaire moyen par tête a diminué en 2003 (même chose en 2004), les prix -malgré les promesses- ne cessent de grimper à commencer par ceux fixés ou régis par lâEtat : transport, énergie, timbre-poste, CSG, etc... Le gouvernement tente de cacher cette situation en nous servant matin, midi et soir la pilule Borloo. Ce fameux plan dit de cohésion sociale nâest en fait quâune couche de fond de teint (plan de rénovation urbaine) pour masquer les ravages que vont provoquer la multiplication des licenciements express et les emplois précaire, souhaités par le gouvernement et le baron. A ce propos il est utile de rappeler le cri dâalarme lancé par une récente étude du Secours Catholique qui indiquait lâurgence « dâarrêter la spirale des emplois qui produisent de la pauvreté » conséquence « dâune société de plus en plus libérale et américanisée ». Ne nous laissons pas abuser par les mots. Voilà le dictionnaire de la mystification et le dictionnaire des faits :
Michelin dividendes : + 102 % patron : + 146 % licenciements : 3000 Et ils appellent cela : Valoriser le travail ! ! Pour faire accepter cela on nous a fait entrer dans lâère du renoncement, dans le culte de la fatalité. Le gouvernement apprend les Français à conjuguer la désespérance : Je nây peux rien Tu nây peux rien Il nây peut rien Nous nây pouvons rien Vous nây pouvez rien Ils nây peuvent rienCela dit, avec cette conjugaison, il y en a qui sâen mette plein les poches ! Un gouvernement qui non seulement est porte-parole des classes les plus aisées mais qui en même temps les engraisse. Simplement un exemple : Dans le cadre du débat budgétaire à lâAssemblée Nationale, le gouvernement et sa majorité ont fait durer 4 heures la discussion sur la façon de diminuer lâImpôt sur la Fortune. Lorsque jâai demandé en décembre que la prime de noël pour les plus démunis soit réévaluée au moins du taux de lâinflation -comme cela avait été retenu pour réduire lâISF- le débat nâa pas duré 4 heures, il nâa tout simplement pas eu lieu ! Et pour toute réponse -comme si le budget nâavait pas été assez généreux pour les plus riches- le gouvernement a donné suite à une demande dâun sénateur de droite, dâexonérer les plus values réalisées sur les cessions de titres de participation effectuées à lâétranger. Cela coûte 1 milliard dâ (la moitié de ce quâil faut pour financer lâAPA). Or pour lâemploi, chacun le sait, ça ne sert à rien dâengraisser les riches, il faut développer la consommation en augmentant les salaires. Il faut des crédits et des aides seulement pour les entreprises qui sâengagent à créer des emplois, il faut avoir une politique dâinvestissements publics et stopper un dumping social -forme de concurrence illégale- qui tue lâemploi au lieu de le développer. Malheureusement notre département paye un lourd tribut pour une telle politique. Le bilan présenté en Préfecture le mois dernier est éloquent concernant lâemploi. Le rapport de la Direction du Travail indique quâil y a eu : « de 97 à 2002, 6 années de progression continue de lâemploi dans le Cher » (vrai pour Bourges aussi), « que depuis 2003 lâemploi recule sur 1 an le Cher a perdu plus de 1000 emplois » « que la production industrielle est tombée à un niveau inférieur à celui de lâannée précédente, », quâen novembre 2004 une nouvelle vague de suppressions dâemplois était annoncée... », « que les investissements des entreprises sont orientés sur la recherche de gain de productivité plus que sur le développement des capacités de production ». En clair cela veut dire que tous les cadeaux faits aux entreprises servent non pas à créer des emplois mais à développer leurs marges bénéficiaires et les dividendes des actionnaires. La démographie ne cesse de reculer. Sans doute quelques communes échappent à ce phénomène mais cela malheureusement ne change rien à la tendance lourde existante dans le Cher. Notre département vit depuis 3 ans un nouveau et grave recul dont les responsables politiques de droite portent une lourde responsabilité. Responsabilité accrue du fait de la baisse dramatique de nombreux budgets de lâEtat, de la diminution du nombre de fonctionnaires quâelle implique et à laquelle il faut ajouter lâattaque générale contre les entreprises publiques. Ainsi dans notre département à la baisse globale de lâemploi, sâajoutent : Les fermetures de trésoreries, la baisse organisée des effectifs de la SNCF, à EDF, à La Poste. Et je nâhésite pas à le dire, concernant la SNCF et lâEducation Nationale, notre département subit de la part de lâEtat une véritable agression. SNCF :
Câest une provocation ! Et dernier, jâai posé à lâAssemblée Nationale une question au gouvernement sur cette attitude inacceptable ! Aucun engagement. Je recevrai le 21 janvier le Directeur Régional de la SNCF et tiendrai une Conférence de presse le même jour. Trop câest trop ! EDUCATION NATIONALEEn France la Région Centre est lâune de celles qui va perdre le plus de postes. Et dans la Région, câest le Cher qui paiera la note la plus élevée :
Sans parler des solutions calamiteuses de regroupement entre Brisson et Calder et Brisson et Emile Martin à Bourges qui vont aboutir tout simplement au départ dâélèves de ces lycées et à de nouvelles suppressions de postes. Jâai demandé à la Préfète la tenue dâune réunion de concertation sur cette question avec toutes les parties prenantes. Nous ne pouvons pas accepter que lâEtat, que le Service Public accompagnent, parfois précèdent et donc contribuent au déclin de notre département, ceci en sâappuyant sur les prétextes fallacieux dâouverture à la concurrence pour les uns, de réduction de déficit pour les autres. Le moment est venu pour les élus, pour les habitants de notre département de se rassembler pour se faire entendre du gouvernement. Certains auraient pu penser sâen remettre au Ministre, puisque le Cher en a 1 (au lieu de sâoccuper du repeuplement des Pyrénées en ours, il ferait mieux de sâoccuper de repeupler le Cher en emplois et en habitants), ou aux 4 parlementaires de la majorité, force est de reconnaître que cela semble plutôt nous pénaliser que nous aider aujourdâhui. Visiblement ils ont plutôt tendance à accompagner et à soutenir les mesures négatives du gouvernement quâà les combattre. Dans cette tornade Thatchéro-Raffarino-Chiraco-Sarkozienne nous sommes-là, élus communistes, dâabord pour résister, ensuite pour contribuer à construire. Personne ne peut nier dans notre département lâapport considérable, et même décisif dans de grands dossiers, des élus communistes : A Bourges
Sâagissant de Bourges, je souhaiterais ajouter quelques mots. En premier lieu pour dire que Bourges nâéchappe pas au déclin du département du Cher que ce soit en terme dâemplois, notamment industriels, que ce soit en terme de démographie et ce qui est le plus inquiétant, câest que tous les responsables de droite non seulement ne se révoltent pas contre ce déclin -je pense également à celui des services publics- mais de fait, ils lâapprouvent et lâaccompagnent en soutenant des choix gouvernementaux qui sacrifient lâemploi sur lâautel de la rentabilité financière. Câest cette attitude de renoncement de ces responsables politiques qui est aujourdâhui le plus inquiétant pour Bourges. Le « Bourges plus fort » dâil y a dix ans, on le voit, essentiellement slogan électoral, sâest transformé dans les faits en « gestion du déclin de Bourges ». Des coups très durs continuent à être portés à notre ville : Giat, Michelin, bientôt MBDA va annoncer une nouvelle restructuration avec les conséquences que lâon devine. Les quelques enseignes commerciales qui sâimplantent ne compensent pas évidemment ces pertes dâemplois industriels et souvent dâailleurs éliminent dâautres commerces et fragilisent un centre ville qui souffre déjà beaucoup. A cela sâajoutent les suppression dâemplois dans lâéducation nationale, à la Sncf, à la Poste, EDF,... La vie associative à travers les décisions nationales (suppression des emplois jeunes) et locales (baisse des subventions) a tendance à stagner. Au plan culturel, un phare international avec lâImeb se voit couper les vivres. Au plan sportif, ce qui fut un phare du sport départemental et régional, le FCB a pâti, entre autres, dâun manque dâambition et de suivi évidents de la municipalité envers un sport des plus populaires. Le plan de rénovation urbaine devient dès lors une sorte de plan cache misère dont le financement ne sera assuré quâen prélevant sur dâautres investissement de la ville ou de lâagglomération. Ce plan est doté par ailleurs de toutes les vertus dans la lettre du maire qui nous explique que ce sera le remède à lâinsécurité et à la précarité. Ceci nâest pas très sérieux : comment laisser croire à nos concitoyens que démolir des immeubles fera régresser précarité, pauvreté et insécurité ! Sur cette question, jâai décidé de prendre une initiative qui se tiendra le 24 mars qui traitera de la question du logement et qui aura pour thème « Rénovation urbaine ou accompagnement du déclin démographique ». Au bout de dix ans, alors que les Français sâinterrogent sur lâavenir de leur pays, de lâEurope, que les Berruyers sâinterrogent sur lâavenir de leur ville et de leur département, nous sommes à la fin dâun cycle. Nous avons la responsabilité de préparer une nouvelle étape pour Bourges, de développer de nouveaux projets. Je pense notamment, après les évènements dramatiques que nous venons de vivre, quâil nous faut prolonger, renforcer, développer le travail quâavec une poignée dâhommes et de femmes des établissements militaires de Bourges nous avions engagé il y a quinze ans et qui a trouvé avec les Ciadt de 1998 et 2001 sa concrétisation dans la création dâun Pôle national (devenu centre national) sur les risques industriels et environnementaux. Aujourdâhui, et jâai pris contact avec les différents responsables, je souhaite mâimpliquer directement afin de favoriser la création et la venue de nouveau laboratoires de recherche concernant les risques et notamment environnementaux. Le Président de la République a évoqué la création dâune force dâaction rapide concernant les catastrophes naturelles. Je rappelle quâil y a quinze ans cette idée était lancée ici à Bourges par les communistes reprenant ce qui existait déjà en Norvège. Je propose quâune partie de cette force puisse être basée à Bourges à proximité des laboratoires de recherche du Cnri et en lien avec lâEsam et la base aérienne dâAvord. Je ne comprends dâailleurs pas que sur le développement de la recherche au Cnri et cette force dâintervention rapide, le ministre de lâécologie, pourtant le mieux placé pour agir en ce sens, nâait pris aucune initiative en faveur de Bourges. Jâen profite pour réitérer ma demande (qui date de 1999) que le site Lahitolle, au lieu dâêtre « mité » par diverses activités sans lien les unes avec les autres, soit réservé pour y faire un véritable parc technologique centré sur la sécurité, le risque industriel et environnemental. Bourges a besoin dâun grand projet social, dâun souffle démocratique et dâune grande perspective économique de développement. Les communistes ont la responsabilité dây contribuer avec détermination mais aussi avec modestie et respect de tous. Certains évoquent les élections municipales ! Je réponds : ne confondons pas vitesse et précipitation ! Les élections municipales sont dans plus de trois ans. Avant il y a des élections présidentielles et législatives qui peuvent changer le paysage politique de la France et donc du Cher et de Bourges. Lâurgent aujourdâhui, câest :
Le temps est à la résistance devant les reculs sociaux. Le temps est à la réflexion pour préparer les projets de demain. Viendra le temps du choix des équipes et du porte-drapeau. Ce temps là nâest pas venu car ce temps là nâest pas le plus urgent au regard de la situation de nos concitoyens. Je souhaite également vous dire quelques mots sur lâEurope et le Référendum sur le traité constitutionnel Car il sâagit pour la France, pour chacune et chacun dâentre nous dâune question importante et même grave. Voter pour le texte qui nous est soumis, câest pour la 1ère fois de notre histoire inscrire dans un document constitutionnel que nous nous livrons pieds et poings liés aux marchés financiers, à la loi de la jungle de la marchandisation. Câest une capitulation devant lâultra libéralisme et les sociétés transnationales ! Pour tenter de faire passer le « oui » Chirac explique que ce nâest « pas un vote politique » que ça « ne concerne pas la politique intérieure française ». Mais on nous prend pour des imbéciles ! Ainsi la Constitution, qui institue un modèle économique unique, inchangeable, régie par une loi de marché pure et dure, nâaurait aucune incidence sur la vie des Français ! La Constitution qui est une véritable machine à broyer les droits sociaux : Cette Constitution donc, qui multiplie les reculs nâaurait ainsi aucune incidence sur la vie des Français. Câest grotesque ! On voit bien ce quâil en a été avec le Traité de Maastricht, câest tous les jours que lâon nous rebat les oreilles sur la nécessité de réduire le service public, les budgets sociaux de lâEtat, la Santé, lâEcole afin de respecter les critères de Maastricht. Critères qui institutionnalisent un déficit totalement fictif. Et je mâen tiendrai à un dernier exemple pour démontrer que ce vote sur la Constitution sâil est bien un vote pour dire lâEurope que nous voulons, câest aussi un vote pour dire la France que nous voulons ! La Constitution prévoit que lâon puisse rapprocher des dispositions législatives et administratives entre Etats : Pourquoi pas, si cela apporte un progrès, mais sauf pour : Autant dire que le dumping social, fiscal, salarial a de beaux jours devant lui. Bref, il ne faut strictement pas toucher à tout ce qui pourrait contrarier la loi de marché capitaliste. Cette Constitution condamne de fait toute mise en place dâune Europe sociale. Et cela ne concernerait pas la politique française. Ce nâest pas très sérieux ! Sans aucun doute on va nous refaire le coup de Jacques Delors du « Votez Oui (à Maastricht) et on se mettra tout de suite au travail sur lâEurope sociale ». La différence avec 1993, câest que nos concitoyens ont aujourdâhui lâexpérience. Ils peuvent constaté quâils ont été trompés et que la politique européenne quâon veut leur faire accepter est exactement conforme à la politique menée aujourdâhui en France par Chirac-Raffarin et Sarkozy. Nous aurons lâoccasion de parler de tout cela car je peux vous dire que je vais mener, nous allons mener, ici dans ce département, nous élus communistes, avec tous les gens de gauche qui y sont prêts, toute les associations, organisations qui se prononcent pour le NON, avec, nous lâespérons de très nombreux socialistes, verts qui se sont prononcés pour le NON, une grande campagne dâinformation et de mobilisation pour ne pas laisser notre pays et lâEurope submergés par cette vague planétaire ultra capitaliste relayée par ceux qui en profitent et malheureusement par ceux qui ne veulent pas lâaffronter ! Lâesprit de résistance reste, aujourdâhui comme hier, la condition 1ère de toute espérance. Lâespérance pour une Europe sociale, câest dire NON Lâespérance face à un gouvernement qui impose à notre pays un recul social conforme aux choix de cette Europe ultra-libérale, câest dire NON Lâespérance pour proposer à nos concitoyens un véritable changement de cap en 2007, câest dire NON. En effet, comment demain, venir se présenter devant les Français en disant que lâon va changer les choses alors que lâon viendra de se livrer pieds et poings liés à la férule des marchés financiers, que lâon aura institutionnalisé un nouveau recul social et humain. Voter NON, câest à la fois la meilleure façon de rejeter une Europe et une France toujours plus soumises aux marchés financiers. Câest aussi la meilleure façon de préparer les changements dont la France a besoin et de construire lâEurope sociale. Cette Europe et cette France auxquelles nous aspirons sont celles où lâêtre humain sera au centre des préoccupations de tous et non les profits financiers de quelques-uns ! Pour ce référendum,lâespoir pour lâEurope et pour un changement de politique en France sera porté par le NON. Ce sera un avertissement exceptionnel à tous ces champions du capitalisme pur et dur. Le OUI sera : un oui de soumission aux « Maîtres du monde » (les marchés financiers), un oui de résignation, un oui de renoncement aux changements à opérer dans notre pays, si lâon veut rétablir une politique de progrès social et de justice. Comme à certaines périodes de lâHistoire il faut savoir dire NON pour reconstruire autre chose ! Pour la France et pour lâEurope tous les Communistes, tous les hommes de bonne volonté qui ne veulent pas seulement dans les mots mais dans les faits la liberté, lâégalité et la fraternité, se reconnaîtront dans cette phrase dâAlbert Camus : « Si lâhomme échoue à concilier Justice et Liberté, il échoue à tout ». Ensemble, empêchons cet échec ! |
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