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Bourges : une situation financière alarmante
11 février 2002








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En dix mois, le deuxième mandat de Serge Lepeltier est déjà marqué par un certain nombre d’évènements qui illustrent une politique : Le report à nouveau de la patinoire, aveu de la tromperie des Berruyers, La suppression du Festival des Passions Technologiques, L’extension de la privatisation du Palais des Congrès, signe d’un engagement libéral clair, L’augmentation des impôts de 5% témoigne des difficultés financières grandissantes de la ville.

A ce propos il est bon de rappeler les caractéristiques du budget 2002 présenté par le Maire en décembre dernier. Il est tout de même rare de voir un budget qui réduit les dépenses d’investissement de 18,5%, qui réduit ses dépenses réelles de fonctionnement de 1,2% et en même temps augmente les taux d’imposition de 5%. S’il y avait besoin d’une confirmation de la situation financière difficicle de la ville de Bourges, elle est là !

Ce budget 2002, c’est plus d’impôts, moins d’investissements et moins de services publics, moins de services rendus aux Berruyers. Et Monsieur Lepeltier et ses amis sont de ceux qui prétendent gérer la France demain !

Plus d’impôts : La conséquence, c’est que Bourges qui était dans les 10 villes de France où l’on payait lemoins d’impôts en 1995 s’est retrouvé en milieu de tableau en 2000 avec les hausses de 1996 et 1999 et qu’elle risque de se trouver demain dans celles où l’on paie le plus.

Moins d’investissements : et surtout moins d’investissements utiles socialement. Un chiffre seulement : les travaux dans le secteur voirie représente 32% du total, ceux dans les domaines à utilité sociale (sports, jeunesse, enseignement, enfance, culture) 17%.

Budget de fonctionnement en baisse : un budget de fonctionnement en baisse, c’est -19% pour l’achat de livres et de disques à la Médiathèque, ce sont des baisses importantes pour les colonies de vacances et les classes découvertes, c’est une stagnation (donc une baisse en francs constants) pour les subventions aux associations.

Bref, ce budget est bien un budget à la mode libérale, un budget contraint par les mauvais choix des dernières années et la fuite en avant financière. Il est l’expression d’une navigation à vue, sans prévision, sans vision claire de l’avenir de notre ville, il ne prend pas en compte des besoins criants qui n’attendent pas (besoins sociaux, besoins d’équipements des quartiers notamment) et enfin il accroît à nouveau (et de manière insupportable) la pression fiscale sur les Berruyers.