Les mauvais choix de la municipalité Lepeltier à propos de la Semiarc ont donc conduit le tribunal de commerce de Bourges à confier la gestion de la restauration collective dans notre ville à une société privée. Dans la droite ligne des orientations de son parti, le Maire de Bourges privatise donc un service public local.

Le seul point positif de ce jugement se situe visiblement dans les conditions de reprise du personnel qui, aux dires même de leur représentant, apparaissent relativement satisfaisantes. Je m’en félicite même s’il me semble qu’il faudra rester vigilant sur cette question.

Je tiens à souligner que les conditions exprimés par ce jugement (notamment la prolongation du contrat pour un an) montrent bien que, si la volonté municipale avait existé, il était possible de sauver la Semiarc.

Pour notre part, avec les salariés, avec tous ceux attachés au service public, nous poursuivrons notre action pour que la restauration collective dans notre ville continue à jouer un rôle social et que les Berruyers retrouvent la maîtrise publique de ce secteur essentiel de la vie de notre cité.

Bourges le 11 octobre 2003