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Quartiers nord : pour la création d’un collectif « Vivre ensemble »
21 juin 2001








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Les violences récentes aux Gibjoncs ont ému légitimement les habitants du quartier. Leur ampleur exceptionnelle dans nos quartiers Nord demanderait sans doute des explications un peu plus approfondies. Mais, devant la violence, il est de la responsabilité de tous de réagir et pour le faire d’une façon qui ait quelque efficacité, il convient de ne pas rester à la surface des choses et de bien prendre en compte que notre société malade subit de multiples violences. Celles du chômage, de l’exclusion, des licenciements abusifs, des profits spéculatifs qui nient l’homme, son environnement, son intégrité morale et parfois physique. Celles aussi de la drogue, du racisme, de l’enfermement dans des ghettos, les discriminations ou encore celles laissées par l’histoire, etc… Dans un monde où les Milliards et les Milliardaires sont une provocation à l’égard d’une Humanité parfois privée de l’essentiel, personne ne peut faire comme si ce monde et cette société n’existaient pas. La justice sociale est la grande revendication de l’Humanité de ce début de XXIème siècle. Nous avons besoin de redire ou de dire ce que doivent être les buts de notre société. Tout ce qui est humain doit-il être premier, prioritaire ? Ou l’humain doit-il être subordonné, soumis, écrasé par la loi du profit et la dictature implacable du monde de la finance ? Parce que j’opte, pas seulement en parole mais dans les actes, pour la première hypothèse, je propose qu’outre les actions à mener sur le fond contre les discriminations, les injustices, on puisse donner la parole à ceux qu’on n’entend jamais -quels qu’ils soient- et accorder un pouvoir de décision à ceux qui ne décident jamais autrement que par la violence et la haine. Nous devons ensemble créer ou recréer de la vie démocratique que tant d’années de crise économique, sociale, politique, culturelle ont affaiblie. Des avancées ont eu lieu en matière d’emploi, de couverture maladie universelle y compris de lutte contre la violence à l’école mais l’heure est à affirmer beaucoup plus fortement une politique de gauche réduisant concrètement, sur le terrain, les inégalités de notre société et associant toujours plus prévention, sanction et dialogue en matière de sécurité. Pour toutes ces raisons, je propose la création d’un collectif « Vivre ensemble » composé des habitants de nos quartiers, des associations, des enseignants, des commerçants, de la justice, de la police, de la compagnie de transports urbains, des offices HLM, des services sociaux, de jeunesse de l’Etat, du Département, de la ville, des services publics (Poste, EDF, etc…), des représentants des cultes, de l’équipe du Contrat Ville, des élus, etc... Ce collectif pourrait se réunir une fois par mois avec un ordre du jour en deux temps : un dialogue sur un thème défini ensemble (éventuellement avec un invité extérieur), une partie témoignage sur les difficultés diverses, les violences, etc... débouchant sur des propositions et des perspectives d’action. Sans relâcher nos efforts permanents pour conquérir toujours plus de justice sociale, ce que je propose, c’est une action sur l’immédiat pour réduire les haines et les peurs à la base de la violence.