L’annonce du dépôt de bilan du FCB est un coup dur pour le sport et pour le football à Bourges et dans le Cher.

Après cette issue néfaste, l’heure est aux questions mais aussi au bilan de ce qui a été fait depuis 10 ans dans ce domaine. Comment cette municipalité a-t-elle pu laisser se creuser un tel déficit avec l’équipe dirigeante précédente, en aussi peu de temps, alors qu’elle avait le pouvoir de contrôler les comptes pour engager ses subventions ?

En 1995, à son arrivée, Monsieur Lepeltier avait annoncé « qu’on allait voir ce qu’on allait voir » et que, avec lui, le FCB allait briller. Pour démarrer, il a fait déposer le bilan au club (dépôt de bilan que la DNCG avait qualifié de « politique »). Dix ans plus tard, on a vu. Le constat est désastreux : trois dépôts de bilan, non seulement le FCB n’a pas brillé mais il a été enfoncé financièrement et sportivement. Ils ont tué ce club à petit feu.

Mais au delà de ces péripéties d’équipes dirigeantes, le véritable problème est celui de la volonté municipale dans le domaine du football à Bourges. Depuis dix ans, cette volonté n’existe plus. Pourtant il est possible d’avoir à Bourges une ambition (certes raisonnable) pour avoir un club phare pour la ville et le département dans ce sport qui reste le plus populaire. Notre ville possède les ressources nécessaires en installation, en public pour faire vivre un tel club à partir du moment où la municipalité en a la volonté.

Comme dans bien d’autres domaines, c’est l’ambition pour Bourges qui manque à cette équipe municipale.

Bourges, le 20 janvier 2005

Jean-Michel GUERINEAU